Muntazir Az-Zaydi a crié : " C’est le baiser de l’adieu, espèce de chien ! " Et, en guise d’eau purificatrice, il a jeté ses chaussures dans la direction du démon.
Christ-Maitreya un extrait du documentaire "Riddles in Stone - Secret Architechture of Washington" http://video.google.com/videoplay?docid=-5839084912030464561
Au Tibet, des bouddhistes et des Bönpo ne sont pas emballés par l’idée du retour au pouvoir des religieux. Les plus âgés se souviennent de la condition des humbles sous le joug des lamas. Ils ne cachent pas à leurs enfants et petits enfants qu’ils ont échappé au servage grâce aux Chinois. Les exploiteurs du peuple tibétain ont pris la fuite. Les anciens seigneurs et les dignitaires religieux, avec l’aide des Américains anticommunistes, ont fabriqué le mythe d’un Tibet idyllique.
Des Tibétains s’accommodent fort bien de la gestion chinoise. Cette vérité irrite beaucoup le Dalaï-lama et ses amis Etasuniens. Elle est occultée par les médias occidentaux aux ordres de l’empire anglo-américain. L’empire convoite le Tibet depuis des décennies. Il utilise la "bouddhamania", fabriquée par une propagande de victimisation des lamas et les artifices d’Hollywood, pour prendre le contrôle du Tibet et mettre au pouvoir un gouvernement de prélats fantoches.
Des moines tibétains ne sont pas hostiles aux Chinois, ils sont nombreux parmi les adeptes du culte de Shougden. Cette entité se serait incarnée au 17ème siècle dans un lama rival du cinquième Dalaï-lama. Ce rival aurait été assassiné par le parti du pontife tibétain. Le cinquième Dalaï-lama était l’artisan, avec l’appui des armées mongoles, du pouvoir religieux centralisé et autoritaire. Il n’est pas surprenant de voir des opposants se regrouper sous la "bannière" d’une victime de ce pouvoir religieux.
Le Dalaï-lama est déterminé à éradiquer le culte de Shougden et à excommunier ses adeptes. Un reportage de France 24 révèle l’existence de la persécution religieuse orchestrée par le prix Nobel de la paix.
Traités en parias, exclus des monastères, victimes de brimades, des adeptes de Shougden traduisent le Dalaï-lama devant la Haute Cour de Justice de l’Inde. Le chantre de la tolérance et de la compassion est accusé de persécution religieuse.
REPORTAGE en français :
http://www.france24.com/fr/20080808-inde-tibetain-dalai-lama-bouddhistes-demons-shugden-scission-schisme-moines
Près de 100 000 réfugiés tibétains vivent en Inde. Un exil qui a commencé en 1959 lorsque le premier d'entre eux, le dalaï-lama, a fui le Tibet après l'invasion chinoise. Près de cinquante années plus tard, une scission semble apparaître au sein de la communauté tibétaine bouddhiste.
D'un côté, les fidèles du dalaï-lama et du culte traditionnel qu'il incarne. De l’autre, les adeptes du culte Dorjé Shugden, une déité du bouddhisme traditionnel tibétain que le dalaï-lama considère comme un démon. Ces derniers ne croient plus en leur leader spirituel et sont ostracisés par leurs pairs.
Derrière la divergence spirituelle, un enjeu politique : les Shugden sont ouvertement accusés par le dalaï-lama de soutenir la Chine et de trahir la cause tibétaine.
Des adeptes mis au banc
"Regardez ce qui est écrit : les pratiquants de Shugden n’ont pas le droit de rentrer dans ce magasin", se lamente Delegtang, un moine shugden. Depuis deux mois, à Balykoppe, son village de réfugiés tibétains du sud de l'Inde, toutes les portes lui sont fermées, à lui et aux membres de sa communauté.
"J’ai fait le serment auprès de sa sainteté le dalaï-lama de ne plus avoir aucun lien avec les pratiquants shugden, ils font du mal à la cause tibétaine", assène une commerçante.
"Le dalaï-lama est notre seul pilier, il est la seul personne sur qui l'on puisse compter", explique un moine fidèle à son chef spirituel.
En quelques mois, la ville a mis au banc une partie de sa population. Les moines shugden ne peuvent en effet plus entrer dans les commerces, les lieux publics et même dans les hôpitaux. Dans les rues, on peut voir les portraits de leurs leaders placardés sur les murs, comme des hors-la-loi.
Un discours violent du dalaï-lama
Le 7 janvier, le dalaï-lama a prononcé un discours d’une rare violence dans une université du sud de l’Inde. Devant des centaines de moines, il a fermement condamné le mouvement shugden et ses adeptes. "Je n’ai pas interdit les Shugden pour mon propre intérêt, j’y ai mûrement médité et réfléchi en mon âme et conscience."
Quelques semaines après le discours du dalaï-lama, les moines shugden ne pouvaient plus entrer dans les monastères. Le début, peut-être, d'un schisme qui pourrait exclure les quatre millions de Tibétains adeptes de cette religion.
Les moines récalcitrants se regroupent désormais à l'écart des lieux de culte. Ils sont vus comme des rebelles, des traîtres, qui ont tourné le dos à leur maître spirituel.
A la question "le dalaï-lama va-t-il vraiment réussir à interdire une religion ?", les moines répondent catégoriquement : "Il n’y arrivera pas parce que nous sommes dans le vrai". "D’un coté, le dalaï-lama parle tout le temps de liberté de religion et de compassion et, de l'autre, il nous interdit de pratiquer notre religion et nous chasse des monastères. C'est incohérent, on ne croit plus du tout en lui", témoigne l’un de ces moines.
Soupçons sur le dalaï-lama : ses démons seraient-ils plus politiques que spirituels ? Réponse à Dharamsala, au nord de l'Inde – le fief du dalaï-lama. C'est là qu'il vit, dans ce monastère, depuis qu'il a fui le Tibet, il y a 50 ans. C'est aussi là que siège le gouvernement tibétain en exil. Pour le Premier ministre, les Shugden sont avant tout des ennemis politiques, des ennemis de l'intérieur.
Amitiés chinoises
"Ils sont prêts à tuer n’importe qui, à frapper n’importe qui", affirme-t-il. Les Shugden, des assassins, mais surtout traîtres politiques à la solde des Chinois, selon les proches du dalaï-lama. "Les Shugden et les Chinois sont liés, c’est évident, poursuit-il. Les pratiquants shugden sont tous financés par les Chinois."Le chef de la sécurité nous montre la photo d’un Shugden très influent. "Il a visité la Chine au moins deux ou trois fois, nous explique-t-il. Il est utilisé par les Chinois à des fins politiques.
"Nous avons retrouvé l'homme figurant sur la photo. Il vit dans le sud de l'Inde, entouré d'une dizaine de disciples.
Il vient de déposer plainte contre le dalaï-lama devant la Haute Cour de justice indienne pour persécution religieuse. Il nie travailler pour le compte de la Chine mais ne pas cache son amitié pour le pays. "J’apprécie beaucoup les Chinois et j'approuve ce qu’ils sont en train de faire au Tibet", dit-il. Et d'ajouter "ce que nous sommes en train de vivre avec le dalaï-lama laisse facilement imaginer ce que pouvait être dans le passé son régime théocratique au Tibet. C'était beaucoup plus violent que ce que vivent aujourd'hui les Tibétains.
"En Inde, les fidèles shundgen sont aujourd'hui obligés de se cacher. Derrière cette chasse aux Shugden : la peur de l'infiltration chinoise dans les rangs des réfugiés tibétains. Cette fissure pourrait s’avérer dangereuse dans le combat pour l'autonomie du Tibet.
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Un SAS très tantrique...
Le héros de Gérard de Villiers, Malko Linge alias SAS, parviendra-t-il à sauver le Dalaï-lama de la vindicte des Chinois ?
*) Le principal financier du Dalaï-lama est le gouvernement des Etats-Unis. Entre 1959 et 1972, la CIA a versé 1,7 million de dollars au 'gouvernement tibétain en exil' et 180.000 dollars par an au dalaï-lama. Celui-ci a longtemps nié, mais a fini par le reconnaître.
Par la suite, et aujourd'hui encore, les versements ont été plus discrets, à travers des organisations de couverture comme le National Endowment for Democracy, le Tibet Fund, le State Department's Bureau of Democracy... Autre sponsor important : George Soros à travers l'Albert Einstein Institution, récemment encore dirigée par l'ex-colonel Robert Helvey des services secrets US.
Source : http://www.dullesnow.org/vraioufaux.html
Un yogi de Tanjore en Inde n’est pas un dévot tiède. Sa foi brûlante en ses mantras lui donne un aspect de Salamandre, un être élémentaire qui habite le feu.
Dans le yoga, le serpent de la kundalini est assimilé au feu intérieur qui monte à travers le corps et éveille des forces miraculeuses.
Durant sa jeunesse, le ligam du père d’Anne Roumanoff intéressait beaucoup l’illustre Saï Baba, un autre chaud yogin. Dans son livre "Candide au pays des gourous", Daniel Roumanoff révèle que le prétendu saint indien, faiseur de miracles, n’hésita pas à lui empoigner ses valseuses. Pour ses millions de dévots, le gourou hirsute est l’incarnation du Seigneur de l’univers, mais Dieu est accusé de pédophilie...
Un député de droite est irrité par le cynisme de Sarkozy qui s’affichera une nouvelle fois à l’occasion du défilé du 14 juillet 2008. http://youtube.com/watch?v=cij_oKPfGFs
Le syndrome du chef qui affecte Nicolas Sarkozy est révélateur des dysfonctionnements d’une république malade et d’un peuple sclérosé par l’individualisme et le consumérisme. Derrière le président français, au psychisme si particulier, il existe tout un système malsain. Une crise salutaire de la population, un dernier sursaut d’une nation moribonde, arrivera-t-elle à faire tomber les parasites qui lui sucent le sang : politiciens corrompus, milliardaires insatiables, hiérarques religieux manipulateurs (s'ils sont plus discrets qu’autrefois, ils sont toujours redoutables dans la pénombre du spiritualisme moderne) ?
Comme son ami le bigot Bush, le chanoine Sarkozy est au service des maîtres menteurs qui pourrissent le monde par l’arbitraire politique et économique avec le concours de la religion.
Zeitgeist, ce film dure presque deux heures, dénonce les principaux mensonges utilisés par les prédateurs qui détiennent la richesse et le pouvoir :
- la religion ;
- le 11 septembre 2001 ;
- la finance internationale et ceux qui tirent les ficelles dans les coulisses.
Voir aussi : http://www.dailymotion.com/related/80692/video/x4n042_docle-gouvernement-mondialle-grand_politics
Chacun de nous peut avoir une assez bonne compréhension des problèmes sociaux et politique sans se laisser manipuler par les médias.
Certaines personnes perçoivent l’existence quotidienne et son arrière scène une avec très bonne acuité. Elles n’ont pas besoin des analyses trompeuses des professionnels du journalisme payés par les riches. Notre myopie sociale est souvent provoquée par une vision lénifiante de la vie répandue par un système de crétinisation de masse (par exemple, les productions d’Hollywood, les divertissements de la télévision…).
Avec un peu de courage, il est possible d’annihiler une bonne parties des conditionnements qui nous aliènent depuis l’enfance. Rompre avec des habitudes mentales sclérosantes demande un petit effort qui est vite récompensé. L’esprit en retrouvant son autonomie devient plus intuitif.
En attendant les flashs de l’intuition, des blogs comme celui d’Eva nous proposent une autre lecture de l'actualité :
Des éléments de géographie politique suffisent pour comprendre que les USA, cette puissance impérialiste dirigée par des va-t-en-guerre, ne renonceront pas à se servir des séparatistes tibétains pour conforter leur implantation en Asie Centrale et affaiblir la Chine.
Certes la Chine n’est pas une démocratie comme les USA. Cependant, nous devons comparer objectivement le pouvoir de nuisance des deux pays depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Ceux qui procèdent ainsi deviennent souvent des opposants à l’empire anglo-saxon.
L’utilisation du bouddhisme tibétain par des services étasuniens spécialisés s’inscrit dans un vaste programme d’aliénation des individus. Les uns, ceux qui ne peuvent adhérer à ce spiritualisme dévoyé, basculent dans le matérialisme ; les autres, deviennent des inconditionnels du spiritualisme mondial fondé sur la consommation d’inepties estampillées " Nouvel Age ". Précisons, que ce Nouvel Age est un mouvement international syncrétique de nature totalitaire comme le démontre le philosophe Michel Lacroix dans "L'idéologie du New Age". Toutes les traditions authentiques sont refondues, dénaturées et commercialisées par l'industrie manipulatrice du Nouvel Age. Le matérialisme et la spiritualité frelatée sont des chausse-trapes placées sur le chemin de la véritable libération par ce que Guénon nomme la " contre-tradition ".
N’oublions pas que les talibans sont des golems modelés par la CIA. Les fanatiques lamaïstes sortent du même moule.
Les lamentables journalistes sont presque tous à la botte du pouvoir financier international qui a pris le contrôle de certains pays et de nombreuses institutions mondiales. Le tapage médiatique autour des émeutes au Tibet de ces dernières semaines était voulu par ce pouvoir. En revanche, les guerres iniques de Bush et le martyre des Irakiens (un million de morts) sont quasiment occultés par les médias.
LE ZEN EN GUERRE, Brian Victoria
"Bénédiction des drapeaux, croisade pour la défense de la civilisation chrétienne face au bolchevisme, théories suspectes de la guerre juste, on croyait ces images et ces thèmes réservés à l'Occident. Au moins la compassion bouddhiste aurait-elle protégé l'Asie de pareilles dérives. Point, comme le démontre à l'envi le livre de Brian Victoria. Très tôt dans le 20ème siècle, le bouddhisme japonais s'est dévoyé en idéologie guerrière au service d'un pouvoir agressif et impérialiste. Les plus grands maîtres, et le célèbre D. T. Suzuki, ont légitimé l'alliance entre le sabre et le zen. Collecte de fonds pour l'effort de guerre, cérémonies spéciales pour l'obtention de la victoire, création de centres d'instruction, activités de renseignement, endoctrinement des populations, cette collusion n'a pas cessé en 1945, elle s'est métamorphosée dans le fameux " zen d'entreprise ", du Japon en plein essor. Le pouvoir impérial a réussi à fabriquer de toutes pièces, avec la complicité des maîtres de sagesse, une " âme du Japon éternel " inquiétante, trahissant les lois de la tradition bouddhiste la plus établie. L'Occident n'est donc plus seul à porter la lourde tâche d'une interrogation sérieuse des origines et de la nature des déviances totalitaires du siècle venant de s'écouler."