Tuesday, December 14, 2010

Un Gouverneur US dévoile les complots des Bilderberg contre l'humanité


Un reportage qui dénonce les plans génocidaires d’un prétendu groupe secret est probablement une manipulation. L’enquête et les conclusions du gouverneur visent-elles à effrayer les populations afin qu’elles acceptent l’avènement d’une nouvelle ère et la parodie spirituelle de la « contre-tradition ? La crise économique et sociale aboutira-t-elle à une fausse « restauration spirituelle » ?  

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Ce film met en exergue un diabolique complot fomenté par la caste politico-financière, l’« élite » désormais exécrée, qui aurait planifié l’extermination de plus de 90 % de la population mondiale (limitée à 500 millions selon le Georgia Guidestones). Les membres du groupe de Bilderberg sont présentés comme des personnages maléfiques, des croque-mitaines dont on parle pour faire peur et ainsi faire accepter le règne de la "contre-tradition" qui prétendra restaurer la justice et de nouvelles valeurs spirituelles.    


"Ce règne de la "contre-tradition" est, très exactement, ce qui est désigné comme le "règne de l’Antéchrist" : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la "contre-initiation", qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en certain sens être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’"extériorisation" de l’organisation "contre-initiatique" elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’"incarnation" même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de "support" de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un "imposteur" (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la "grande parodie" par excellence, l’imitation caricaturale et "satanique" de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le "règne de la quantité", qui n’était en somme que l’aboutissement de l’"anti-tradition" ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse "restauration spirituelle", une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale* ; après l’"égalitarisme" de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une "contre-hiérarchie", dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des "abîmes infernaux". "
René Guénon


*) Note de Guénon: "La monnaie elle-même, ou ce qui en tiendra lieu, aura de nouveau un caractère qualitatif de cette sorte, puisqu’il est dit que "nul ne pourra acheter ou vendre que celui qui aura le caractère ou le nom de la Bête, ou le nombre de son nom (Apocalypse, XIII, 17), ce qui implique un usage effectif, à cet égard, des symboles inversés de la "contre-tradition". "