Monday, December 15, 2008

Exorcisme irakien


Muntazir Az-Zaydi a crié : " C’est le baiser de l’adieu, espèce de chien ! " Et, en guise d’eau purificatrice, il a jeté ses chaussures dans la direction du démon.

2012


La fin du monde selon Roland Emmerich

Friday, December 12, 2008

Hommage à Jacques Ellul



par Ivan Illich



Jacques Ellul, c'est pour moi un honneur et une grande joie que d'être invité par Daniel Cérézuelle à participer à cet hommage. Monsieur Ellul, j'aimerais plutôt dire Maître Jacques, j'ai été touché par votre comparaison du maître avec le boeuf qui, en tirant la charrue ouvre un sillon. Je me suis efforcé de vous suivre dans un esprit de filiation, avec tous les faux pas que cela implique. Veuillez accepter la moisson et reconnaître les fleurs dans ce que vous pourriez regarder comme de mauvaises herbes. Ainsi puis-je exprimer ma gratitude envers un maître à qui je dois une orientation qui a infléchi de façon décisive mon chemin depuis quarante ans. Ma dette à son égard est indiscutable, et j'ai pu le vérifier tout récemment.

Pour préparer mon intervention lors de cette séance, je souhaitais relire une vingtaine de vos ouvrages que je n'avais pas sous la main. Mon élève et ami José Maria Sbert a puisé dans sa bibliothèque pour me procurer cette moitié de votre oeuvre - des volumes qu'il avait abondamment annotés, sans craindre d'en souligner des paragraphes entiers. Ayant passé mes soirées avec ce trésor, j'ai été confondu par la nouveauté et la vivacité avec lesquelles, au long des années, vous ne cessez de reprendre vos intuitions fondamentales des premiers temps en les clarifiant toujours davantage. Votre ténacité, votre humilité et votre magnanimité devant la critique font de vous un modèle qu'il faut saluer. La présente réunion académique à Bordeaux nous fournit une possibilité unique de reconnaître l'unité de votre pensée. Les uns vous ont lu comme un grand interprète de la Bible, les autres, comme un philosophe de la technologie. Mais peu ont vu en vous l'homme qui provoque simultanément la réflexion du philosophe et celle du croyant. Du philosophe de la technologie, vous attendez qu'il étudie un phénomène patent, observable, en ayant conscience que celui-ci est trop terrible pour être saisi par la seule raison. Et vous amenez le croyant à approfondir sa foi biblique et son espérance eschatologique face à "deux questions profondément troublantes", revêtant toutes deux un caractère d'"extrême étrangeté historique": - La première, c'est l'impossibilité de comparer la technique moderne et ses terrifiantes conséquences avec la culture matérielle d'une autre société, quelle qu'elle soit. - La seconde, c'est la nécessité de voir que cette "extravagance historique" est l'aboutissement d'une subversion de l'évangile par sa mutation en cette idéologie fondamentale appelée christianisme. Votre oeuvre, de vos premiers essais sur l'histoire des institutions et de la propagande jusqu'aux ouvrages d'exégèse si poétiques qui la couronnent, m'a convaincu de ceci: le caractère unique de l'âge dans lequel nous vivons ne peut être saisi rationnellement si l'on ne comprend pas qu'il est le résultat d'une corruptio optimi quae est pessima. C'est pourquoi le régime de la technique, sous lequel le paysan mexicain vit tout comme moi, soulève trois questions profondément troublantes: "Ce régime a donné naissance à une société, à une civilisation, à une culture en tout, mais vraiment en tout, inverses de ce que nous lisons dans la Bible, de ce qui est le texte indiscutable à la fois de la Torah, des prophètes de Jésus et de Paul".
Il n'est pas possible d'expliquer ce régime si l'on ne le comprend pas génétiquement comme une résultante du christianisme. Ses traits principaux doivent leur existence à la subversion que je viens d'évoquer. Parmi les caractères distinctifs et décisifs de notre âge, beaucoup sont incompréhensibles si l'on ne voit pas qu'ils sont dans le droit fil d'une invitation évangélique, à chaque homme, qui a été transformée en un but institutionnalisé, standardisé et géré. Et enfin, on ne peut analyser correctement ce "régime de la technique" au moyen des concepts courants qui suffisent à l'étude des sociétés anciennes. Un nouvel ensemble de concepts analytiques devient nécessaire pour discuter l'hexis (l'état) et la praxis de notre époque qui vit sous l'égide de la technique. De façon directe et éclairante, vous nous avez mis face à ce triple aspect de l'"extravagance historique tout à fait singulière". Quel que soit le vocable dont on la recouvre - la culture, la société, le monde -, notre condition humaine actuelle est une excroissance du christianisme. Tous ses éléments constitutifs sont des perversions. Alors qu'ils doivent leur existence à la Révélation, ils en sont pour ainsi dire le complément inversé, le négatif des dons divins. Et, en raison de ce que vous qualifiez d'étrangeté historique, ils sont souvent réfractaires à la critique philosophique ou éthique. Cela se révèle clairement lorsque nous voulons soulever des questions éthiques.


Manifestement, le terme moral de "mal" n'est pas applicable à des événements documentés tels que la Shoah, Hiroshima ou les essais actuels de reproduction artificielle d'humains-types. Ces entreprises répugnantes, abominables, horrifiantes, il n'est pas admissible d'en débattre. Ce serait les juger dignes de discussion. Toute enquête là-dessus, quant au faisable ou à l'infaisable, au juste ou à l'injuste, au bien ou au mal, banalise le statut de l'horreur indicible.Ce sont là des exemples extrêmes. Ils le sont à tel point qu'ils découragent la réflexion.


Partant de vos observations pénétrantes, Monsieur Ellul, j'ai tenté de faire ressortir que des perversions semblables, propres au milieu technique, dominent notre vie quotidienne. Le monde est devenu inaccessible si l'accès signifie le résultat d'une action pédestre: le transport monopolise tellement la locomotion que les pieds, qui sont un outil naturel de l'être humain, sont désormais quasiment privés de la plupart de leurs fonctions. Parmi des centaines d'exemples triviaux de "l'humiliation par la technique", j'en citerai un, que je trouve plaisant. L'église dans laquelle je plonge mes racines dénonce bien haut les préservatifs qui frustrent la fonction naturelle d'un organe, mais Elle n'envisagerait jamais d'étudier l'analogie entre les préservatifs et les pneus! En employant votre concept de "la technique", la doctrine de l'église sur la contraception aurait pu devenir l'adjuration à résister à Moloch, et ce jusqu'au martyre. Une philosophie triviale de la technologie a transformé cette possibilité d'un appel prophétique venant du coeur même de l'église en une disputaillerie scolastique.
Comme vous l'avez souvent fait ressortir, si la subversion est incompréhensible, la cécité générale à son égard ne l'est pas moins. Toutes ces horreurs-là dérivent leur statut ontologique du fait qu'elles sont exactement des subversions de ce que vous appelez X et que moi - confiant dans votre patience - j'appellerai la Grâce divine.
Lorsque, voici un demi-siècle, vous publiiez vos analyses prophétiques, il était tout à fait évident que l'intégration rationnelle d'Ellul "le calviniste" et Ellul le sociologue dépassait la compréhension de la plupart de vos confrères. Mais au moins beaucoup comprennent-ils maintenant que votre profond enracinement dans la foi vous permet d'affronter des ténèbres sur lesquelles ceux qui sont mal affermis préfèrent glisser. Déjà dans votre étude sur la propagande, vous nous faisiez voir que les hommes modernes sont tellement terrorisés par le réel qu'ils se livrent à d'atroces débauches d'images et de représentations afin de ne pas le voir. Ils emploient les médias pour simuler un pseudo-monde encore plus sombre afin de s'en faire un voile protecteur contre les ténèbres dans lesquelles ils doivent vivre. Depuis lors, cette absence de réalité est devenue encore plus hébétante. L'obscurité engendrée par les médias a été bien étudiée par Didier Piveteau, mon ami qui se proclamait votre élève. De plus en plus, les gens vivent leur vie comme un cauchemar: ils se sentent englués dans une horreur indicible sans parvenir à se réveiller devant la réalité. Comme dans un cauchemar, l'horreur transcende le dicible. Votre reconnaissance du statut ontologique de la technique "englobante" vous a fait prévoir dans les années cinquante ce qui est aujourd'hui palpable et irrémédiable. Tout cela est implicite dans votre analyse de la technique. Devant cette assemblée, composée de lecteurs attentifs d'Ellul, et à l'issue de deux jours d'échanges intenses, il serait absurde d'élucider cette notion qui est originale et capitale dans votre oeuvre. Je préfère évoquer quelques circonstances dans lesquelles cette notion a fourni une aide décisive à l'un de ses lecteurs - et, s'il m'accepte comme tel, de ses élèves.



La Société technologique "La technique" est entrée dans mon existence en 1965 à Santa Barbara, le jour où, chez Robert Hutchins, John Wilkinson m'a donné un exemplaire de Technological Society, qu'il venait de traduire sur la recommandation pressante d'Aldous Huxley. Depuis lors, les questions soulevées par votre concept de "la technique" ont constamment réorienté l'examen de mon rapport aux objets et aux êtres. J'ai adopté cette notion ellulienne parce qu'elle éclaire une mutation de l'esprit: c'est une notion qui permet de cerner, entre l'éducation, les transports, les activités médicales et scientifiques modernes, le seuil auquel ces entreprises absorbent, conceptuellement et physiologiquement, le client dans l'outil; le seuil auquel les produits de consommation se muent en produits qui, eux-mêmes, consomment; le seuil auquel le milieu technique transforme en chiffres ceux qui y baignent; le seuil auquel la technique se transforme manifestement en Moloch. Pendant dix bonnes années après ma rencontre avec vous, Monsieur Ellul, j'ai concentré mon étude principalement sur ce que "la technique" opérait: ce qu'elle faisait à l'environnement, aux structures sociales, aux cultures et aux religions. J'ai étudié le caractère symbolique ou, si vous préférez, "perversement sacramentel" des institutions pourvoyeuses d'éducation, de transport, de logement, de soins de santé ou d'emploi. Je ne le regrette pas. Les conséquences sociales de la domination par le moyen de "la technique", qui rend les institutions contre-productives, doivent être comprises pour en mesurer les effets sur l'hexis (l'état) et la praxis qui définissent l'expérience de la modernité. Il faut regarder leur horreur, en dépit de la certitude qu'elle dépasse nos sens.
J'ai donc successivement analysé les fonctions latentes du transport accéléré, de la communication canalisée, de la gestion éducative prolongée, du garage humain. Je suis resté époustouflé par leur pouvoir symbolique. Cela m'a apporté la preuve empirique que la catégorie ellulienne de "la technique", que j'avais originellement employée comme un outil analytique, définissait une réalité engendrée par la poursuite d'une "idéologie de dérivation chrétienne". Dans la recherche de la fonction symbolique de la technique en notre temps, l'analyse d'Ellul, une fois encore, recelait des observations éclairantes. Je songe ici particulièrement à ses réflexions sur la magie et la religion. Parmi les penseurs modernes, Jacques Ellul fait toujours partie de cette mince avant-garde qui comprend que la vieille catégorie de la religion ne coïncide pas avec le domaine du sacré.
Historiquement, la place du sacrum dans la société moderne est occupée par une entité étrangement exceptionnelle: les oeuvres de la main de l'homme sont devenues les moyens qui pourvoient effectivement à sa nourriture, sa mobilité, ses souvenirs et même ses sensations. Pour comprendre la société, les effets de "la technique" sur ma chair et mes sens me sont apparus plus importants à étudier que ses faits et méfaits actuels et futurs. Ainsi en suis-je venu à explorer le pouvoir de séduction que 'imprégnation du milieu par "la technique" exerce sur mon mode de perception. Et de fait, pas une année n'est passée, durant un quart de siècle après que Wilkinson m'eut donné votre livre, Monsieur Ellul, sans que je décèle une propension encore inaperçue à éluder la réalité en servant un Techno-Moloch. L'existence, dans notre société qui se veut système, met hors-jeu les sens par les engins fabriqués pour leur extension, nous empêche de toucher ou d'incorporer le réel et, en plus, nous intègre dans ce système. C'est cette radicale subversion de la sensation qui humilie, et puis remplace la perception. Nous nous livrons à d'atroces débauches de consommation d'images et de sons afin d'anesthésier notre sens de la réalité perdue.


Pour saisir cette humiliation du regard, de l'odorat, du toucher, et pas seulement de l'ouïe, il m'a fallu étudier l'histoire des actes corporels de perception. Ce ne sont pas seulement les certitudes bibliques mais aussi les certitudes médiévales et classiques sur les perceptions sensibles qui ont été à tel point subverties que l'exégèse des textes anciens doit surmonter des obstacles conceptuels mais également physiologiques. Qu'on me permette d'en donner un exemple, certes extrême. S'arracher l'oeil quand l'oeil est scandalisé est un mandat évangélique. C'était un acte qui inspirait toujours l'horreur. Mais il était compréhensible dans un régime du regard sous lequel les yeux émettaient un cône visuel qui, comme un organe lumineux, saisit et embrasse la réalité. Mais de tels yeux animés n'existent plus aujourd'hui que métaphoriquement. Nous ne "voyons" plus en embrassant la réalité au moyen d'un cône de rayons émis par notre pupille. Le régime du regard selon lequel nous percevons aujourd'hui nous fait accomplir l'acte de voir comme une forme d'enregistrement, par analogie avec les cassettes vidéo. Ces yeux qui n'embrassent plus la réalité ne valent guère d'être arrachés. Ces yeux iconophages ne servent: - ni à fonder l'espérance sur la lecture biblique; - ni à apercevoir l'horreur du voile technogène qui me sépare du réel; - ni, enfin, à jouir du seul miroir dans lequel je saurais me retrouver, qui est la pupille de l'autre.


La subversion de la parole par l'oeil conquérant a une longue histoire qui fait partie de l'histoire de la technique dans le monde du christianisme. Au Moyen Âge, cette subversion a pris la forme d'un remplacement du livre écrit pour l'écoute par le texte qui s'adresse au regard. Parallèlement à cette mutation technogène des priorités sensorielles s'effectuait la séparation entre la chapelle, lieu de la lecture spirituelle, et l'aula, lieu de la scolastique - une séparation qui marquait la fin d'un millénaire de lectio divina. L'éclipse de la culture des sens. Et, concomitante de cette séparation architectonique entre le lieu de prière et le lieu d'étude, apparut la première - à ma connaissance - institution d'études supérieures, l'Université, dans laquelle la culture de la pensée abstraite éclipse totalement la culture des sens. Ce n'était point tant la disjonction entre fides quaerens intellectum (la théologie) et intellectus quaerens fidem (la philosophie) qu'entre l'ascétisme et l'analyse logique qui a permis l'essor d'une civilisation dans laquelle, Monsieur Ellul, vous eûtes tant de difficulté à vous faire entendre. De celui qui suit le sillon que vous tracez, vous attendez - comme vous venez de nous le dire - une profession de vertu, qui lui donne la volonté et la capacité de poursuivre l'analyse de la réalité dans des conditions que vous venez de dire "désespérées", et qui lui font âprement ressentir son impuissance. Je suis profondément convaincu que le réalisme lucide et désabusé auquel vous nous conviez n'est possible que pour ceux qui, en cultivant l'amitié, trouvent la force de manier l'humour. Ce n'est que dans l'humour du Sauveur, souvent évoqué par vous, que nous pourrons tenir bon devant Moloch sous le manteau de Belzébuth, devant le monstre du milieu technologique qui nous consume, ce Seigneur des mouches que nous chassons lorsqu'il s'interpose entre vous et moi. Voilà pourquoi il m'apparaît que nous ne pourrons nous soustraire à la reconquête disciplinée (ce qu'on appelait l'ascèse) de la pratique sensuelle dans une société de mirages technogènes. La préservation des sens, cette promptitude à l'obéissance, ce regard chaste que la règle de saint Benoît oppose à la cupiditas oculorum, me semble la condition fondamentale du renoncement à la technique tant que celle-ci opposera un obstacle définitif à l'amitié.
source :
http://agora.qc.ca/textes/ellul.html



Sunday, November 30, 2008

Christ-Maitreya


Christ-Maitreya un extrait du documentaire "Riddles in Stone - Secret Architechture of Washington" http://video.google.com/videoplay?docid=-5839084912030464561

Thursday, October 09, 2008

Le dictateur repenti


En Occident on se lamente sur les pertes des banques et la baisse du pouvoir d’achat. En Afghanistan et en Irak on ramasse les cadavres d’enfants tués par l’empire anglo-américain et ses satellites.
Le futur de notre humanité se décrypte dans son passé. Une crise financière mondiale, des politiciens sans moralité, la fin du pétrole et une suprématie militaire sans précedent produiront la pire des dictatures.

Tuesday, October 07, 2008

Le Dalaï-lama traduit devant la Haute Cour de Justice de l’Inde

Au Tibet, des bouddhistes et des Bönpo ne sont pas emballés par l’idée du retour au pouvoir des religieux. Les plus âgés se souviennent de la condition des humbles sous le joug des lamas. Ils ne cachent pas à leurs enfants et petits enfants qu’ils ont échappé au servage grâce aux Chinois. Les exploiteurs du peuple tibétain ont pris la fuite. Les anciens seigneurs et les dignitaires religieux, avec l’aide des Américains anticommunistes, ont fabriqué le mythe d’un Tibet idyllique.

Des Tibétains s’accommodent fort bien de la gestion chinoise. Cette vérité irrite beaucoup le Dalaï-lama et ses amis Etasuniens. Elle est occultée par les médias occidentaux aux ordres de l’empire anglo-américain. L’empire convoite le Tibet depuis des décennies. Il utilise la "bouddhamania", fabriquée par une propagande de victimisation des lamas et les artifices d’Hollywood, pour prendre le contrôle du Tibet et mettre au pouvoir un gouvernement de prélats fantoches.

Des moines tibétains ne sont pas hostiles aux Chinois, ils sont nombreux parmi les adeptes du culte de Shougden. Cette entité se serait incarnée au 17ème siècle dans un lama rival du cinquième Dalaï-lama. Ce rival aurait été assassiné par le parti du pontife tibétain. Le cinquième Dalaï-lama était l’artisan, avec l’appui des armées mongoles, du pouvoir religieux centralisé et autoritaire. Il n’est pas surprenant de voir des opposants se regrouper sous la "bannière" d’une victime de ce pouvoir religieux.

Le Dalaï-lama est déterminé à éradiquer le culte de Shougden et à excommunier ses adeptes. Un reportage de France 24 révèle l’existence de la persécution religieuse orchestrée par le prix Nobel de la paix.


Traités en parias, exclus des monastères, victimes de brimades, des adeptes de Shougden traduisent le Dalaï-lama devant la Haute Cour de Justice de l’Inde. Le chantre de la tolérance et de la compassion est accusé de persécution religieuse.







REPORTAGE en français :
http://www.france24.com/fr/20080808-inde-tibetain-dalai-lama-bouddhistes-demons-shugden-scission-schisme-moines


Près de 100 000 réfugiés tibétains vivent en Inde. Un exil qui a commencé en 1959 lorsque le premier d'entre eux, le dalaï-lama, a fui le Tibet après l'invasion chinoise. Près de cinquante années plus tard, une scission semble apparaître au sein de la communauté tibétaine bouddhiste.

D'un côté, les fidèles du dalaï-lama et du culte traditionnel qu'il incarne. De l’autre, les adeptes du culte Dorjé Shugden, une déité du bouddhisme traditionnel tibétain que le dalaï-lama considère comme un démon. Ces derniers ne croient plus en leur leader spirituel et sont ostracisés par leurs pairs.

Derrière la divergence spirituelle, un enjeu politique : les Shugden sont ouvertement accusés par le dalaï-lama de soutenir la Chine et de trahir la cause tibétaine.

Des adeptes mis au banc

"Regardez ce qui est écrit : les pratiquants de Shugden n’ont pas le droit de rentrer dans ce magasin", se lamente Delegtang, un moine shugden. Depuis deux mois, à Balykoppe, son village de réfugiés tibétains du sud de l'Inde, toutes les portes lui sont fermées, à lui et aux membres de sa communauté.

"J’ai fait le serment auprès de sa sainteté le dalaï-lama de ne plus avoir aucun lien avec les pratiquants shugden, ils font du mal à la cause tibétaine", assène une commerçante.

"Le dalaï-lama est notre seul pilier, il est la seul personne sur qui l'on puisse compter", explique un moine fidèle à son chef spirituel.

En quelques mois, la ville a mis au banc une partie de sa population. Les moines shugden ne peuvent en effet plus entrer dans les commerces, les lieux publics et même dans les hôpitaux. Dans les rues, on peut voir les portraits de leurs leaders placardés sur les murs, comme des hors-la-loi.

Un discours violent du dalaï-lama

Le 7 janvier, le dalaï-lama a prononcé un discours d’une rare violence dans une université du sud de l’Inde. Devant des centaines de moines, il a fermement condamné le mouvement shugden et ses adeptes. "Je n’ai pas interdit les Shugden pour mon propre intérêt, j’y ai mûrement médité et réfléchi en mon âme et conscience."

Quelques semaines après le discours du dalaï-lama, les moines shugden ne pouvaient plus entrer dans les monastères. Le début, peut-être, d'un schisme qui pourrait exclure les quatre millions de Tibétains adeptes de cette religion.

Les moines récalcitrants se regroupent désormais à l'écart des lieux de culte. Ils sont vus comme des rebelles, des traîtres, qui ont tourné le dos à leur maître spirituel.

A la question "le dalaï-lama va-t-il vraiment réussir à interdire une religion ?", les moines répondent catégoriquement : "Il n’y arrivera pas parce que nous sommes dans le vrai". "D’un coté, le dalaï-lama parle tout le temps de liberté de religion et de compassion et, de l'autre, il nous interdit de pratiquer notre religion et nous chasse des monastères. C'est incohérent, on ne croit plus du tout en lui", témoigne l’un de ces moines.

Soupçons sur le dalaï-lama : ses démons seraient-ils plus politiques que spirituels ? Réponse à Dharamsala, au nord de l'Inde – le fief du dalaï-lama. C'est là qu'il vit, dans ce monastère, depuis qu'il a fui le Tibet, il y a 50 ans. C'est aussi là que siège le gouvernement tibétain en exil. Pour le Premier ministre, les Shugden sont avant tout des ennemis politiques, des ennemis de l'intérieur.

Amitiés chinoises

"Ils sont prêts à tuer n’importe qui, à frapper n’importe qui", affirme-t-il. Les Shugden, des assassins, mais surtout traîtres politiques à la solde des Chinois, selon les proches du dalaï-lama. "Les Shugden et les Chinois sont liés, c’est évident, poursuit-il. Les pratiquants shugden sont tous financés par les Chinois."Le chef de la sécurité nous montre la photo d’un Shugden très influent. "Il a visité la Chine au moins deux ou trois fois, nous explique-t-il. Il est utilisé par les Chinois à des fins politiques.

"Nous avons retrouvé l'homme figurant sur la photo. Il vit dans le sud de l'Inde, entouré d'une dizaine de disciples.

Il vient de déposer plainte contre le dalaï-lama devant la Haute Cour de justice indienne pour persécution religieuse. Il nie travailler pour le compte de la Chine mais ne pas cache son amitié pour le pays. "J’apprécie beaucoup les Chinois et j'approuve ce qu’ils sont en train de faire au Tibet", dit-il. Et d'ajouter "ce que nous sommes en train de vivre avec le dalaï-lama laisse facilement imaginer ce que pouvait être dans le passé son régime théocratique au Tibet. C'était beaucoup plus violent que ce que vivent aujourd'hui les Tibétains.

"En Inde, les fidèles shundgen sont aujourd'hui obligés de se cacher. Derrière cette chasse aux Shugden : la peur de l'infiltration chinoise dans les rangs des réfugiés tibétains. Cette fissure pourrait s’avérer dangereuse dans le combat pour l'autonomie du Tibet.

***

Un SAS très tantrique...




Le héros de Gérard de Villiers, Malko Linge alias SAS, parviendra-t-il à sauver le Dalaï-lama de la vindicte des Chinois ?

Tuesday, September 16, 2008

La crise financière internationale par Jacques Cheminade


Jacques Cheminade dénonce l’oligarchie financière internationale et le rôle néfaste du milliardaire George Soros, agent de l’empire anglo-américain et du nouvel ordre mondial. (Le Dalaï-lama a reçu des sommes importantes de George Soros, qui dirige Radio Free Europe/Radio Liberty, la radio créée par la C.I.A., ainsi que d’autres instituts*.)
Existe-t-il un lien entre la crise financière et l’arrivée dans le golfe persique d’une puissante armada de l’empire anglo-américaine comprenant des unités françaises ? L’attaque contre l’Iran se précise.

Soros, déjà impliqué dans l’agression de la Georgie contre l’Ossétie, œuvre-t-il pour déclencher une guerre mondiale ?
La provocation anglo-américaine contre la Russie est expliquée par Jacques Cheminade. VOIR LA VIDEO

*) Le principal financier du Dalaï-lama est le gouvernement des Etats-Unis. Entre 1959 et 1972, la CIA a versé 1,7 million de dollars au 'gouvernement tibétain en exil' et 180.000 dollars par an au dalaï-lama. Celui-ci a longtemps nié, mais a fini par le reconnaître.

Par la suite, et aujourd'hui encore, les versements ont été plus discrets, à travers des organisations de couverture comme le National Endowment for Democracy, le Tibet Fund, le State Department's Bureau of Democracy... Autre sponsor important : George Soros à travers l'Albert Einstein Institution, récemment encore dirigée par l'ex-colonel Robert Helvey des services secrets US.
Source : http://www.dullesnow.org/vraioufaux.html




Friday, August 01, 2008

Un yogi fervent et enflammé


Un yogi de Tanjore en Inde n’est pas un dévot tiède. Sa foi brûlante en ses mantras lui donne un aspect de Salamandre, un être élémentaire qui habite le feu.


Dans le yoga, le serpent de la kundalini est assimilé au feu intérieur qui monte à travers le corps et éveille des forces miraculeuses.

Un yogi, écrit Mircea Eliade, a toujours été considéré dans l’Inde comme un mahâsiddha, un détenteur de pouvoirs occultes, "un magicien". De nos jours, pour compenser leur absence de pouvoirs paranormaux, des yogis deviennent d’habiles illusionnistes.


Durant sa jeunesse, le ligam du père d’Anne Roumanoff intéressait beaucoup l’illustre Saï Baba, un autre chaud yogin. Dans son livre "Candide au pays des gourous", Daniel Roumanoff révèle que le prétendu saint indien, faiseur de miracles, n’hésita pas à lui empoigner ses valseuses. Pour ses millions de dévots, le gourou hirsute est l’incarnation du Seigneur de l’univers, mais Dieu est accusé de pédophilie...

Tuesday, July 29, 2008

Expérience de mort imminente







Dans le documentaire, un intervenant fait une brève allusion au "Livre tibétain des morts", le "Bardo thödol", "La libération par l’écoute dans le bardo". ce texte n’est qu’un élément d’un ensemble plus vaste qui comprend des pratiques et des initiations au "Karling Shitro", le "Cycle des déités paisibles et courroucées".

Lors de leur trépas, les initiés du vajrayana sont confrontés à des visions très différentes de celles des personnes qui témoignent dans le film.

Dans l’au-delà, les initiés, versés dans les pratiques des déités paisibles et courroucées du bardo, voient des créatures inquiétantes succéder aux entités en union avec leur parèdre. Ce sont des hérukas buveurs de sang, des entités dévoreuses de cadavres et d’entrailles comme la noire Srigalamukha à tête de renard. Des formes effrayantes apparaissent devant le défunt. Des femmes à visage de scorpion, de truie ou de tigre…Elles sont armées de hachoirs, bâtons, chaînes de fer… Elles exhibent des crânes emplis de sang, des cadavres ou des peaux d’enfants comme Nandâ à tête de corbeau.

Les lamaïstes occidentaux, traducteurs de textes tibétains comme le "Karling Shitro", escamotent nos suspicions sur la véritable nature des pratiques du bardo en parlant de formes archétypales. Les chercheurs qui poursuivent les travaux du docteur Raymond Moody sur les EMI ne mentionnent pas les apparitions singulières du "Karling Shitro". Toutefois, les lamaïstes rétorquent que seuls les initiés, qui ont reçu la transmission de pouvoir et le sâdhana de ces déités, perçoivent ces formes étranges.

EMI négatives

Il existe des témoignages qui évoquent l’enfer. Le côté macabre de l’au-delà et les EMI négatives sont exploités par les mouvements chrétiens étasuniens. Les prédicateurs religieux brandissent la vieille peur des châtiments infernaux.

La mort est un processus de détachement de l’esprit qui abandonne à la décomposition ses enveloppes périssables dont le corps n’est que la plus matérielle. Les composants psychiques de la personnalité, notamment l’ombre, "shout" en égyptien, reliée au tellurisme, se dégradent également. L’ombre morte tombe dans les courants souterrains du tellurisme qui la ronge comme ferait un acide. Le monde souterrain de Mixtlan, chez les peuples de l’ancien Mexique ressemblait à l’enfer. Au Japon, le Shinto décrit un lieu de pourrissement infernal. Les religions monothéistes, le bouddhisme mahayana, d’anciennes traditions mentionnent des lieux infernaux. Les "fleuves infernaux souterrains" correspondent aux courants souterrains du tellurisme. L’action corrosive du magnétisme chtonien engendre la souffrance si le double aithérique, l’élémental physique, le "khaïbit" des Egyptiens, ne se détache pas de l’ombre morte.

L’idée de l’apocatastase infernale, c’est-à-dire la conception d’une punition éternellement renouvelée en enfer, est une doctrine exploitée par le pouvoir religieux pour terrifier et ainsi mieux contrôler leurs ouailles.

Sunday, July 13, 2008

Zeitgeist, les maîtres menteurs.


Des néo-bouddhistes confondent l’instant présent et l’autisme. Devant la maladie, il faut être capable de faire un bon diagnostique pour recouvrer la santé. Le médecin n’ignore pas les conséquences d’une affection non soignée (futur). Il sait aussi identifier les causes d’une pathologie (passé). Bien entendu, il lutte contre le mal (présent) sans dire au patient : "Tout ceci n'est qu'une illusion". D'ailleurs, quand un de ces bouddhistes souffre d’une rage de dent, il se précipite chez son dentiste pour que son "illusion dentaire" disparaisse rapidement.




Un député de droite est irrité par le cynisme de Sarkozy qui s’affichera une nouvelle fois à l’occasion du défilé du 14 juillet 2008. http://youtube.com/watch?v=cij_oKPfGFs


Le syndrome du chef qui affecte Nicolas Sarkozy est révélateur des dysfonctionnements d’une république malade et d’un peuple sclérosé par l’individualisme et le consumérisme. Derrière le président français, au psychisme si particulier, il existe tout un système malsain. Une crise salutaire de la population, un dernier sursaut d’une nation moribonde, arrivera-t-elle à faire tomber les parasites qui lui sucent le sang : politiciens corrompus, milliardaires insatiables, hiérarques religieux manipulateurs (s'ils sont plus discrets qu’autrefois, ils sont toujours redoutables dans la pénombre du spiritualisme moderne) ?


Comme son ami le bigot Bush, le chanoine Sarkozy est au service des maîtres menteurs qui pourrissent le monde par l’arbitraire politique et économique avec le concours de la religion.


Zeitgeist, ce film dure presque deux heures, dénonce les principaux mensonges utilisés par les prédateurs qui détiennent la richesse et le pouvoir :


- la religion ;


- le 11 septembre 2001 ;


- la finance internationale et ceux qui tirent les ficelles dans les coulisses.

Voir aussi : http://www.dailymotion.com/related/80692/video/x4n042_docle-gouvernement-mondialle-grand_politics


Chacun de nous peut avoir une assez bonne compréhension des problèmes sociaux et politique sans se laisser manipuler par les médias.


Certaines personnes perçoivent l’existence quotidienne et son arrière scène une avec très bonne acuité. Elles n’ont pas besoin des analyses trompeuses des professionnels du journalisme payés par les riches. Notre myopie sociale est souvent provoquée par une vision lénifiante de la vie répandue par un système de crétinisation de masse (par exemple, les productions d’Hollywood, les divertissements de la télévision…).


Avec un peu de courage, il est possible d’annihiler une bonne parties des conditionnements qui nous aliènent depuis l’enfance. Rompre avec des habitudes mentales sclérosantes demande un petit effort qui est vite récompensé. L’esprit en retrouvant son autonomie devient plus intuitif.


En attendant les flashs de l’intuition, des blogs comme celui d’Eva nous proposent une autre lecture de l'actualité :

http://r-sistons.over-blog.com/

Sunday, June 15, 2008

Kali Yuga




Selon le shivaïsme la durée du Kali Yuga, aussi dénommé l’âge de fer ou l’âge des conflits, est limitée à environ 6000 ans ; son début remonte à l’an 3 606 avant J.-C. et sa fin se situe en 2442 après J.-C.

Le calcul de la durée du kali Yuga est controversé.
Les erreurs d’interprétation des textes sanskrits, la confusion est caractéristique de l’âge noir, sont à l’origine de l’idée d’une période considérablement plus longue, environ 430 000 années.


Hésiode :
C’est maintenant (l’âge des hommes) de la race de fer. Ils ne cesseront ni le jour de souffrir fatigues et misères ni la nuit d’être consumés par les dures angoisses que leur enverront les dieux. Du moins trouveront-ils encore quelques biens mêlés à leurs maux. Mais l’heure viendra où Zeus anéantira à son tour cette race d’hommes périssables : ce sera le moment où ils naîtront avec des tempes blanches. Le père alors ne ressemblera plus à ses fils ni les fils à leur père, l’hôte ne sera plus cher à son hôte l’ami à son ami, le frère à son frère, ainsi qu’aux jours passés. A leurs parents, sitôt qu’ils vieilliront, ils ne montreront que mépris ; pour se plaindre d’eux, ils s’exprimeront en paroles rudes, les méchants ! et ne connaîtront même pas la crainte du ciel. Aux vieillards qui les ont nourris, ils refuseront les aliments. Nul prix ne s’attachera plus au serment tenu, au juste, au bien ; c’est à l’artisan de crimes, à l’homme tout démesuré, qu’iront leurs respects ; le seul droit sera la force, la conscience n’existera plus. Le lâche attaquera le brave avec des mots tortueux, qu’il appuiera d’un faux serment. Aux pas de tous les misérables humains, s’attachera la jalousie, au langage amer, au front haineux, qui se plaît au mal. Alors, quittant pour l’Olympe la terre aux larges routes, cachant leurs beaux corps sous des voiles blancs, Conscience (Aidos) et Vergogne (Némésis), délaissant les hommes, monteront vers les Eternels. De tristes souffrances resteront seules aux mortels : contre le mal, il ne sera point de recours.
" Les travaux et les jours ".

Saturday, May 31, 2008

L'ange Kryon n'a pas bonne mine



Dans un message délivré par Lee Carroll en 2006, l’entité Kryon (ou Kryeon) annonçait une phénoménale transformation des monstres de la finance et des vampires de la jet society :
" Ils sont en train de tout changer et devenir les oncles bienfaisants de la Terre. Oh ! ils sont encore intéressés par l’argent et le pouvoir, bien sûr, puisque c’est ce qu’ils font de toute façon. Mais ils commencent à réaliser que l’ancienne façon de faire devient de plus en plus difficile à contrôler. "

Kryon promettait aussi un avenir radieux aux Africains qui étaient l’objet d’attention des classes dirigeantes :
" Dans un mouvement pas trop discret, ils transfèrent des millions de dollars d’Europe afin de financer la guérison d’un continent. Ce sont les Illuminatis qui vont verser les fonds pour guérir l’Afrique et le Sida. Les fonds sont là-bas, oh Humains ! le saviez-vous ? Vous n’avez pas à vous inquiéter à ce propos… "

En effet, les Occidentaux ne s’inquiètent pas assez du sort des autres habitants de la planète. Les " oncles bienfaisants de la terre " font mourir de faim les Africains leur épargnant ainsi la longue agonie du sida. C’est sans doute cela la compassion des puissants.

Friday, May 30, 2008

Naomi Klein, égérie de la résistance

Les patrons sont insatiables, leur richesse ne cesse d’augmenter pendant que les personnes qu’ils exploitent n’échappent pas à la paupérisation.

Devant le scandale, la révolte est légitime. Les populations doivent se défendre en s’inspirant du courage des ouvriers argentins dépeint par Naomi Klein dans son film " The Take ".

Les " élites " infernales fréquentent les mêmes clubs où elles s’acoquinent et complotent contre les peuples. Ces classes dominantes sont plus que jamais monstrueuses et leurs crimes sont nombreux. Elles utilisent la guerre, les catastrophes, la peur pour soumettre et contrôler l’humanité.


Naomi Klein ne parle pas de complot mais de stratégie. Elle a raison, quand on contrôle presque tous les organes de pouvoir on ne complote plus.


"The Take", première partie :










Deuxième partie :











Troisième partie :










Quatrième partie :











Cinquième partie :







Saturday, May 24, 2008

Tibet, géopolitique et canulars







Le séisme qui a dévasté le Sichuan a curieusement estompé la crise tibétaine. Cette accalmie indique que l’opération de déstabilisation de l’empire du milieu a besoin d’utiliser les médias et la désinformation.

Dès le début des émeutes, les personnes qui connaissent les riches lamas tibétains de la diaspora ont immédiatement perçu le plan qui vise à affaiblir la Chine au profit des USA. Les fans du Dalaï-lama ont-ils l’esprit vraiment clair ou bien agissent-ils sous influence ? La véritable nature du bouddhisme magique du Tibet devrait faire réfléchir les personnes qui considèrent que la liberté est fondamentale. En effet, les techniques du Vajrayana avec ses litanies lancinantes, méditations dangereuses et serments de soumission aux lamas ne favorisent pas le discernement, au contraire...

Ainsi, il est aisé, plusieurs semaines après la crise tibétaine du début du printemps, de constater le fanatisme des néo-bouddhistes. Ils idolâtrent vraiment trop leur grand gourou. C’est une attitude incorrecte d'après le bouddhisme originel.

La photo ci-dessous, largement diffusée sur le Web par les fans du Dalaï-lama, accuse les militaires chinois de se déguiser en moines casseurs. La vidéo réalisée par les Chinois récuse ce " hoax ". En réalité, cette photo a été prise en 2002 sur le tournage du film " The Touch ". Les soldats chinois avaient reçu l’ordre de jouer le rôle de moines tibétains.





Des éléments de géographie politique suffisent pour comprendre que les USA, cette puissance impérialiste dirigée par des va-t-en-guerre, ne renonceront pas à se servir des séparatistes tibétains pour conforter leur implantation en Asie Centrale et affaiblir la Chine.


Certes la Chine n’est pas une démocratie comme les USA. Cependant, nous devons comparer objectivement le pouvoir de nuisance des deux pays depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Ceux qui procèdent ainsi deviennent souvent des opposants à l’empire anglo-saxon.


L’utilisation du bouddhisme tibétain par des services étasuniens spécialisés s’inscrit dans un vaste programme d’aliénation des individus. Les uns, ceux qui ne peuvent adhérer à ce spiritualisme dévoyé, basculent dans le matérialisme ; les autres, deviennent des inconditionnels du spiritualisme mondial fondé sur la consommation d’inepties estampillées " Nouvel Age ". Précisons, que ce Nouvel Age est un mouvement international syncrétique de nature totalitaire comme le démontre le philosophe Michel Lacroix dans "L'idéologie du New Age". Toutes les traditions authentiques sont refondues, dénaturées et commercialisées par l'industrie manipulatrice du Nouvel Age. Le matérialisme et la spiritualité frelatée sont des chausse-trapes placées sur le chemin de la véritable libération par ce que Guénon nomme la " contre-tradition ".

N’oublions pas que les talibans sont des golems modelés par la CIA. Les fanatiques lamaïstes sortent du même moule.

Les lamentables journalistes sont presque tous à la botte du pouvoir financier international qui a pris le contrôle de certains pays et de nombreuses institutions mondiales. Le tapage médiatique autour des émeutes au Tibet de ces dernières semaines était voulu par ce pouvoir. En revanche, les guerres iniques de Bush et le martyre des Irakiens (un million de morts) sont quasiment occultés par les médias.

Saturday, May 17, 2008

PETER PAN introduction à la spiritualité elfique

Première partie :






Deuxième partie :






Troisième partie :






Quatrième partie :





Cinquième partie :






Sixième partie :



Peter pan film part 6 fin
envoyé par jeme1802



A l’instar des guerriers Picaninny de la belle et farouche princesse Lis Tigré, les elfes de Joël Pan ont déterré la hache de guerre. Plus exactement, ils réactivent le vril, l’énergie cosmique du grand Manitou, pour combattre la flibuste mondiale.

Le maître suprême des illuminati noirs, de grands siffleurs de rhum cubain, a l’intention d’empucer toute l’humanité. Crochet-Maitreya, l’imperator des pirates illuminati, veut aussi mettre son crochet de fer sur Joël Pan, le trublion qui refuse la puce sous-cutanée. L’imperator et ses sbires illuminati étripent les récalcitrants en chantant :


Larguez les ris, quand je parais,
Ils crèvent de peur !
Il ne vous reste plus de chair sur les os,
Quand Crochet vous a serré la main !


Mais Joël Pan de la Bruyère qui pousse au pays imaginaire (la deuxième à droite, et droit devant jusqu’au matin !) projette d’envoyer Crochet-Maitreya dans la ventre du crocodile Dalaï. Dans la panse du grand saurien tantrique, le méchant imperator entendra la sonnerie du réveil matin qui procure l’éveil et les délices du nirvana. Puis, Joël Pan et ses elfes prendront le large cosmique à bord du galion noir rebaptisé " Merkabah ".

Pour tout savoir sur la spiritualité elfique :
http://joellabruyere.free.fr/pratique-elfique.htm


Des dossiers de Joël Labruyère sont en ligne :
http://conspiration.ca/joel_lab/accueil2.html


Les idées de Joël Labruyère n’engagent pas Bouddhanar.


Le producteur de " Peter Pan, l’homme d’affaires Al-Fayed a, dans sa manche, une liste de 68 témoins. Objectif ? Prouver que Diana et son fils Dodi ont été assassinés sur commande… LIRE LA SUITE…



***

Thursday, May 15, 2008

David Rockefeller interviewé par Benjamin Fulford

Première partie :





Deuxième partie :








Troisième partie












Quatrième partie :







On se gausse des conspirationnistes, mais les manuels d’histoire foisonnent de conjurations, coups d’Etat, intrigues politiques. Depuis la nuit des temps, d’impitoyables prédateurs luttent avec férocité pour prendre et conserver le pouvoir en prétextant le bonheur des peuples.

En France, ces prédateurs se retrouvent parmi nos " élites ". Les enfants d’un haut magistrat corrompu témoignent. VOIR LA VIDEO...


Les incroyables révélations du cinéaste Aaron Russo

Nick Rockefeller est incriminé par Aaron Russo (1943-2007). Le témoignage du cinéaste dénonce la conspiration des puissants, c’est un programme diabolique de contrôle et d’aliénation des populations.


Aaron Russo sur le 911, le CFR et Rockefeller
envoyé par Libre_

Friday, March 14, 2008

La Belle verte



La Belle verte, extrait 2.
La Belle verte, extrait 3.


Saturday, February 16, 2008

Les vieux démons






Un vent mauvais vient des Etats-Unis et menace la paix en réveillant de vieux démons.

Les faucons du Pentagone n’ont pas renoncé à leur programme d’éradication du communisme. Ils n’aiment pas le regain de vitalité des théories marxistes. Les injustices et les dégâts causés par le capitalisme international inquiètent de plus en plus les populations.

En outre, plusieurs états sont toujours communistes : la Moldavie, le Vietnam, le laos, la Corée du Nord, Cuba et surtout la Chine avec son extraordinaire potentiel humain et économique.

Les forces étasuniennes encerclent la Chine pendant qu’une intense propagande diabolise ce pays et victimise les Tibétains. Pour les Américains, il s’agit d’affaiblir la Chine par tous les moyens.

Avec l’aide de la CIA, les extrémistes réveillent les vieux démons et les maîtres tantriques préparent les esprits à la guerre sainte annoncée dans le Kalachakra tantra. Les responsables religieux prêtent volontiers main forte aux puissants surtout s'ils bénéficient des largesses de Washington.

Au Tibet, les Bönpo ne sont pas favorables au retour de l’autorité des Guélougpa. Leur situation s’est considérablement améliorée. " De fait, écrit Samten Karmay, ils obtiennent des avantages qu’ils n’auraient jamais eus au temps du Tibet traditionnel. Ainsi, le gouvernement chinois a autorisé l’édition du canon Bönpo, et y a même participé financièrement ; ce qui n’aurait pas été possible sous le gouvernement tibétain d’avant 1959. "



La République populaire de Chine est entourée de toutes parts par des bases américaines, des ports ou des aéroports auxquels l'armée US a libre accès. VOIR LA CARTE...



LE ZEN EN GUERRE, Brian Victoria
"Bénédiction des drapeaux, croisade pour la défense de la civilisation chrétienne face au bolchevisme, théories suspectes de la guerre juste, on croyait ces images et ces thèmes réservés à l'Occident. Au moins la compassion bouddhiste aurait-elle protégé l'Asie de pareilles dérives. Point, comme le démontre à l'envi le livre de Brian Victoria. Très tôt dans le 20ème siècle, le bouddhisme japonais s'est dévoyé en idéologie guerrière au service d'un pouvoir agressif et impérialiste. Les plus grands maîtres, et le célèbre D. T. Suzuki, ont légitimé l'alliance entre le sabre et le zen. Collecte de fonds pour l'effort de guerre, cérémonies spéciales pour l'obtention de la victoire, création de centres d'instruction, activités de renseignement, endoctrinement des populations, cette collusion n'a pas cessé en 1945, elle s'est métamorphosée dans le fameux " zen d'entreprise ", du Japon en plein essor. Le pouvoir impérial a réussi à fabriquer de toutes pièces, avec la complicité des maîtres de sagesse, une " âme du Japon éternel " inquiétante, trahissant les lois de la tradition bouddhiste la plus établie. L'Occident n'est donc plus seul à porter la lourde tâche d'une interrogation sérieuse des origines et de la nature des déviances totalitaires du siècle venant de s'écouler."

Sunday, February 10, 2008

Naked in Ashes



L’Atma n’est pas purifié par les six méthodes du Yoga. L’absence du mental ne le rend pas plus clair. Les enseignements d’un gourou ne le révèle pas. Il est toute pureté en Lui et par lui. […]

L’Avadhûta, avec une ferme égalité d’âme, vivant dans le temple sacré du Rien, va nu, sachant que tout est Brahman. […]

L’Atman que réalise le sage n’est pas le but (atteint par) le contrôle de la respiration (prânâyâma) et les postures du Hatha Yoga. En Lui il n’y a ni connaissance ni ignorance. […]

Le maître ne peut enseigner l’Atman : le disciple ne peut pas apprendre Cela. […]

Rien ne peut être ajouté ou enlevé à l’Universelle Conscience. Il ne peut être invoqué ou adoré avec des fleurs et des feuilles. Méditations et mantras ne peuvent l’atteindre. comment pourrait-il être adoré comme Shiva, puisqu’en Lui il n’y a ni distinction ni unité ? […]

Ni péché ni vertu n’existent en moi ; par nature je suis Nirvâna. Je ne suis ni adorateur ni adoré. Ni instructions ni rituels n’existent pour moi. De même que je ne suis connaissance. Par nature je suis Nirvâna. […]

Le sage ne s’efforce en rien, pas même pour le Dharma ou la libération. Il est libre de toutes les actions et de tous les mouvements, libre aussi du désir et du renoncement. […]

L’Avadhûta Gîta est un petit texte traduit du Sanscrit par Alexandra David-Neel. Elle écrit dans l’introduction de son livre " Astravakra Gîta, Avadhuta Gîta " :
" Depuis quelques années des prédicateurs, tant orientaux qu’occidentaux, tentent de propager, en Europe et en Amérique, sous le nom de Védanta, un mélange de Védanta édulcoré et de doctrines diverses parmi lesquelles se rencontraient la bhakti émotive des Vaishnavas, des théories et des pratiques empruntées au Tantrisme et au Yoga tardif et divers autres éléments hétérogènes. Certains s’ingénient même à introduire dans leur présentation de ce Védanta, des rapprochements avec le mysticisme catholique. J’ai donc pensé qu’il pourrait être utile d’offrir au public lettré français, non spécialiste des études de philosophie indienne, un texte qui présente sous une forme très brève et dans toute sa rigoureuse pureté, le véritable Advaïta Védanta. "

Plus loin, elle précise :
" Beaucoup d’érudits indiens n’hésitent pas à reconnaître que l’Advaïta, tel qu’il est présenté par Shankarâcharya, le véhément adversaire des Bouddhistes décèle de nombreux emprunts faits aux éminents philosophes de ces derniers. C’est, avouent-ils, en grande partie à cette inclusion de théories bouddhistes dans la doctrine qu’il prêchait que Shankara est parvenu à vaincre le Bouddhisme et à l’extirper de l’Inde. Ces Advaïtistes ne cherchent d’ailleurs pas à se cacher la vérité à ce sujet. " Nous sommes des Bouddhistes déguisés ", confessent-ils avec un sourire (pracchana Baudha). "

L’Avadhûta Gîta rejette la science des doctes spiritualistes, les parades clinquantes, la religiosité factice, les riches chasubles des prêtres… L’Avadhûta sadhu est souvent nu.

Des extraits de la traduction de Hari Prasad Shastri de l'Avadhûta Gîta accompagnent la vidéo " Naked in Ashes ". Les termes " Atma ", " Soi ", " Brahman ", peuvent être remplacés par " état naturel de l’esprit ", " nature de Bouddha "…

" Avadhût Gîta " de Mahâtma Dattâtreya, traduction de Hari Prasad Shastri, Archè.
" Astravakra Gîta, Avadhûta Gîta, Alexandra David-Neel, Editions du Rocher.

Saturday, January 12, 2008

Le Dalaï-lama est morigéné





Le ton est bourru et agressif, mais c’est le ton de la colère populaire quand le scandaleux tapage de la propagande lamaïste devient insupportable. Les manipulateurs récoltent ce qu’ils ont semé. Beaucoup de personnes ne se laissent plus berner par les mensonges des médias.

Les échos du WEB :


Le Centre de Surveillance de la Droite Internationale : http://reactionismwatch.wordpress.com/2008/01/06/la-cia-sponsor-du-dalai-lama/
L’article de Michael Backman Behind Dalai Lama’s holy cloak :
http://www.theage.com.au/news/business/behind-dalai-lamas-holy-cloak/2007/05/22/1179601410290.html
Rue89 :
http://www.rue89.com/2007/10/18/tibet-le-soutien-ambigu-des-etats-unis-au-dalai-lama
Le mythe du Tibet :
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2005-08-24%2011:39:05&log=invites
Le Parti Communiste Révolutionnaire :
http://www.pcr-rcp.ca/fr/arsenal/4d

Friday, January 04, 2008

Noam Chomsky

Chomsky le libertaire
L’anarchie recouvre beaucoup de choses différentes. Mais il y a un courant au sein de l’anarchie qui est l’héritage direct du libéralisme classique, qui s’efforce de défendre la liberté et la démocratie contre le capitalisme. Ces courants anarchistes s’efforcent de proposer des formes d’organisation susceptible d’aider les gens à multiplier les fruits de la liberté.

Les anarchistes ont toujours été attachés à un principe fondamental : toute forme d’autorité, de hiérarchie, doit être remise en question et doit prouver son bien-fondé. Il n’y a pas d’auto-justification qui tienne. Cela vaut aussi bien pour les relations entre les parents et les enfants, les hommes et les femmes, dans le monde du travail ou entre les Etats. Il faut repérer toutes les formes d’autorité et les sommer de ce justifier.

Certaines ont un bien-fondé. Ainsi, les relations entre une mère et son enfant sont de nature autoritaire. Mais toute forme d’autorité qui ne peut prouver son bien-fondé est illégitime, et on est en droit de la renverser. C’est vrai à tous les niveaux, des relations individuelles aux relations internationales. A mon avis, tel est l’apport essentiel de la pensée anarchiste. Il vient tout droit des luttes populaires, des Lumières.
Noam Chomsky, " Deux heures de lucidité ", les arènes.

LA PROPAGANDE




Tout l’art de la propagande consiste à donner aux gens le sentiment qu’ils sont impuissants, isolés, coupés les uns des autres. En fait, pour l’industrie de la publicité et de la propagande commerciale en générale, le monde idéal serait un monde fondé sur deux éléments : d’abord la télévision, chacun devant son poste, coupé des autres, voire de sa famille ; ensuite, pour autant que cet idéal puisse être approché, que les gens ne constituent plus une menace pour les riches et les privilégiés, de sorte qu’il n’y ait pas de " crise de la démocratie " au sens où l’entendent les élites. Les gens ne s’occuperaient que de leur propre petite vie, des choses superficielles de l’existence, comme les objets de consommation à la mode. Ils seraient " spectateurs ", et non " acteurs ", dans l’élaboration de la politique à tous les échelons : local, sur les lieux de travail et au-delà.

Périodiquement, ils auraient le droit de confirmer les élites dans leur pouvoir, mais le reste du temps ils devraient laisser la conduite des affaires du monde à ceux qui s’autoproclament des " hommes responsables ". Soulignons-le une fois de plus : ce ne sont pas là les idées de groupes extrémistes, mais celles d’une large fraction des élites à travers tout l’échiquier politique.
Noam Chomsky, " Deux heures de lucidité ", les arènes.



LA DEMOCRATIE




L’Europe s’imagine qu’elle a des intellectuels engagés, mais la réalité est bien différente, à quelques exceptions près. Quand il y a eu des progrès, ils sont venus non pas des intellectuels, mais d’abord et surtout des forces populaires, et bien souvent des organisations de la classe ouvrière.


Ainsi dans les années 60, il y a eu un grand mouvement de contestation un peu partout dans le monde : en Europe, aux Etats-Unis, au Japon… Les élites libérales (au sens américain du terme) et les élites sociales-démocrates se sont alarmées. C’est sur cette toile de fond qu’est née la commission trilatérale, dont les membres sont recrutés parmi ces élites. On y trouvait de grands dirigeants d’entreprise, des responsables politiques et des intellectuels aussi bien américains, européens que japonais. Ils se reconnaissent dans un libéralisme internationaliste, un peu comme les adeptes de la " Troisième voie ". Les membres de l’administration Carter, par exemple, venaient presque tous des rangs de la Trilatérale, y compris Carter lui-même. Peu après sa création, à l’initiative de David Rockeffeler, cette organisation a publié un livre important, " La Crise de la démocratie ", reprenant les actes d’une conférence de la Trilatérale. Le rapporteur français était Michel Crozier ; l’Américain, Samuel Huntington ; et le Japonais, Joji Watanuki. Selon eux, il y avait " crise de la démocratie " parce que dans les années 60, les citoyens des pays représentés dans la Trilatérale avaient tenté d’entrer dans l’arène publique. Les couches de la population censées demeurer apathiques – les femmes, les jeunes, les minorités, la population toute entière avaient voulu intervenir dans le débat politique sur la base de leur propre programme.

Si vous êtes naïfs, vous croyez que c’est justement cela, la démocratie. Mais si vous êtes un tant soit peu lucide, vous savez qu’il s’agit d’une crise de la démocratie. C’est ce qu’ils appellent un " excès de démocratie ". Pour surmonter la crise, ils ont appelé à une plus grande modération de la démocratie. La vraie démocratie ne pouvait revenir qu’à condition que les citoyens redeviennent passifs et apathiques.

Le rapporteur américain, Huntington, a eu ce commentaire passablement nostalgique : " Trutman a pu gouverner le pays avec l’aide d’une poignée d’avocats et de banquiers de Wall Street. " Ils étaient particulièrement inquiets de l’échec des institutions chargées de " l’endoctrinement des jeunes " : l’école, l’université, les églises ne faisaient pas leur travail. Elles ne leur inculquaient pas la passivité.

A vrai dire, c’est à ce moment-là qu’a commencé l’assaut contre la démocratie sous la forme du néo-libéralisme, avec le transfert du pouvoir aux grandes entreprises, le démantèlement de l’Etat-Providence… Le tout a été accompagné d’une intense propagande. Bien entendu, ce n’est pas la Trilatérale qui a décidé de cet assaut. Sa réaction n’était qu’une manifestation parmi d’autres des inquiétudes qui y ont conduit. D’où leur coïncidence dans le temps.

Noam Chomsky, " Deux heures de lucidité ", les arènes.


Entre la plume et l’enclume http://www.plumenclume.net/textes/2007/chomsky150507.htm
EPOK EPIK http://info-veille-biotech.typepad.com/epokepik/2007/10/chomsky-et-comp.html
Noam Chomsky http://www.positiverage.com/interview/chomsky.html
Sur la nature humaine http://www.mollat.com/livres/noam-chomsky-sur-nature-humaine-9782930402178.aspx
la-bas.org http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1181