La pratique rituelle de l'égorgement d'animaux pleinement conscients serait très répandue en France.
« En France, 80% des ovins, 20% des bovins et 20% des volailles seraient abattus selon le rite halal », affirme un rapport du ministère de l'Agriculture et du ministère de l'Intérieur de septembre 2005 publié sur le site www.abattagerituel.com. « Les producteurs d'ovins et de bovins ont un intérêt économique puissant à organiser une complémentarité entre les circuits de distribution classique et halal à partir d'animaux abattus de façon rituelle », constate ce rapport. « Les morceaux arrière trouvent des débouchés auprès des consommateurs classiques alors que les avants et les abats s'orientent majoritairement vers les consommateurs musulmans », est-il écrit.
La généralisation de l'égorgement d'animaux sans étourdissement préalable est un nouveau scandale qui doit provoquer le boycott de la viande par tous ceux qui refusent la cruauté religieuse.
De plus, contrairement aux idées répandues par le lobby de la viande, l'abstinence de l'alimentation carnée est bénéfique pour la santé des consommateurs.
Vous serez peut-être étonnés d'apprendre qu'après le tabac et l'alcool réunis, la consommation régulière de viande constitue très certainement le plus important facteur de mortalité aux États-Unis et dans les autres pays industrialisés. Contrairement à l'opinion répandue, il est plus difficile d'équilibrer son alimentation en consommant de la viande qu'en s'en abstenant ; avec un régime végétarien il n'y a pas de risque de carences en protéines, et il n'est donc pas indispensable d'absorber des compléments alimentaires pour assurer ses besoins tant qualitatifs que quantitatifs.
Il y a déjà longtemps qu'une prise de conscience s'est faite quant aux effets tragiques de l'alcool et du tabac sur l'organisme humain. Par la suite, les scientifiques ont commencé à se préoccuper des effets de la consommation de viande sur la santé et la longévité. Leurs recherches ont démontré d'une manière incontestable les effets nocifs de la consommation régulière de viande ; les connaissances qui découlent de ces études nous donnent les moyens de préserver notre santé et d'améliorer notre espérance de vie.
Pendant ces dernières années tout spécialement, des études à grande échelle ont confirmé les vues de nombreux médecins et scientifiques qui étaient parvenus à la conclusion suivante : la consommation de viande est à éviter pour au moins six raisons :
1. Elle est l'un des facteurs de décès les plus importants dans les pays industrialisés.
2. Son coût est extrêmement élevé par rapport à sa valeur nutritionnelle.
3. Sa production entraîne un énorme gaspillage d'énergie.
4. Elle manque de deux éléments nutritifs essentiels les fibres végétales et les hydrates de carbone.
5. Contrairement à la croyance populaire il est difficile de parvenir à un bon équilibre nutritionnel en consommant régulièrement de la viande.
6. Une alimentation variée, sans viande, permet d'éviter beaucoup de problèmes de santé. [...]
L'état Nutritionnel des personnes ne mangeant pas de viande est excellent.
L'état nutritionnel des personnes ne mangeant habituellement pas de viande est tout à fait satisfaisant. Elles ont une plus grande espérance de vie, une mortalité près de deux fois plus faible que la moyenne pour les maladies coronaires et le cancer.
Des études de Hardinge comparant des végétariens complets à des lacto-ovo-végétariens et à des non-végétariens montrent que tous les végétariens absorbent suffisamment d'éléments nutritifs de toutes catégories.
Tous les groupes végétariens ont un apport alimentaire qualitatif et quantitatif qui correspond ou dépasse les recommandations du Conseil national de la recherche en matière de nutrition, à l'exception des adolescents végétariens complets qui sont en dessous des valeurs optimum mais en dessus des valeurs minimum. Ainsi rien ne laisse supposer, dans ces études, qu'une alimentation lacto-ovo-végétarienne pourrait entraîner une nutrition inadéquate, et ceci vaut également pour les femmes enceintes.
D'une manière générale, le poids, la taille et la pression sanguine étaient semblables dans tous les groupes, à l'exception des végétariens complets, qui étaient d'une dizaine de kilos en moyenne plus légers que les autres. Les protéines totales, les albumines, les globulines et d'autres valeurs sanguines ne présentaient pas de différences statistiquement significatives.
Les végétariens absorbent donc, en moyenne, une quantité de protéines tout à fait adéquate. Non seulement la quantité d'acides aminés essentiels de leur alimentation correspond aux besoins minimum mais elle dépasse souvent le double de ceux-ci.
Dr. John A. Scharffenberg.