La mort de Mohamed Merah était-elle programmée ?
Denis
Bloud soutient Marine Le Pen dans sa course à la présidence. Il ne peut
pas être soupçonné de sympathie à l'égard des islamistes. Dans son
e.journal, Denis Bloud écrit : « [...] je crois utile de faire remarquer
que tout s’est passé comme si on avait voulu tuer Merah pour qu’il ne
parle pas. Sinon, la méthode classique aurait simplement consisté à
le surveiller discrètement et à l’appréhender par surprise, comme cela
se fait habituellement, sans aller chercher les gros bras du Raid. Cela
étant observé, on peut supposer ce que l’on veut quant aux ficelles
cachées (Mossad, Al-Qaïda, etc.) mais j’attends des preuves
objectives. »
Denis
Bloud semble douter de la crédibilité de la déclaration du ministre
chinois des Affaires étrangères,Yang Jiechi, qui dès le mercredi 21 mars
aurait vu dans l'affaire Merah une manipulation visant à victimiser
Israël ? Cette déclaration est probablement un hoax car il est
impossible de remonter à des sources fiables. Cette prétendue
information est attribuée à Xinhua (traduction de Das Baham). Or on ne trouve rien sur le site de Xinhua . http://www.xinhuanet.com/english/
En
revanche, il est certain que Merah ne devait pas être capturé vivant.
Même Christian Prouteau, l'ancien patron du GIGN, critique la
calamiteuse intervention du RAID. « Il fallait le bourrer de gaz
lacrymogène à très haute dose ("incapaciteur" respiratoire). Il n'aurait
pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à
tour de bras. Résultat: ça a mis le forcené dans un état psychologique
qui l'a incité à continuer sa "guerre"», affirme-t-il à « Ouest
France ».
Une autre certitude : l'affaire Merah profite à l'oligarchie. L'oligarchie règne en divisant. D'un côté, elle contribue à l'expansion de l'Islam,
religion moyenâgeuse, incompatible avec le mode de vie occidental ;
l'argent public finance souvent la construction des mosquées. De
l'autre, elle génère des sentiments islamophobes et xénophobes afin de
désigner une partie de la population, généralement issue de
l'immigration, à la vindicte des autres Français. Dans les quartiers
populaires, où règne la haine coranique de la modernité, on brûle les
voitures des infidèles, des ouvriers « gaulois ». Et ces derniers se
laissent séduire par le discours vindicatif du Front National et de
l'UMP. Le milieu populaire s'enferme ainsi dans le cercle vicieux de la
haine inter-ethnique . Mais le jour où le Coran sera remplacé par les
textes de Bakounine ou de Karl Marx, les voitures des oligarques
brûleront...